C’est parti pour la septième édition très attendue du festival préféré du Kraken les 24 et 25 août prochains. Toujours sur deux jours, toujours sur le terrain de la campagne à Charnaux à Meyrin et bien entendu toujours gratuit pour notre plus grand bonheur et celui du voisinage. Fermez les écoutilles, faites prendre l’air à la voilure et lancez ce fier rafiot sur les mers houleuses du metal et du reggae, qui restent les deux grandes thématiques musicales de ce rendez-vous désormais incontournable de la fin des vacances, et Dieu sait combien les Genevois l’attendent avec impatience, leur rendez-vous estival !
Un sound-system nomade saura donner vie aux intermèdes d’une scène à l’autre, ainsi que pour la fin des concerts. Un chapiteau supplémentaire permettra aux festivaliers de profiter des concerts et de la soirée à l’abri des éventuels aléas de la météo en savourant des produits locaux comme des bières artisanales, du vin genevois et des food-trucks du coin, histoire de valoriser la diversité culturelle au-delà de la musique seule. Genève a de quoi offrir une panoplie musicale et culturelle qui va nous en mettre plein la vue !
Niveau programmation, cette année a été pleine d’espoirs et de supposition. La nouvelle étant tombée en ce début du mois de juin, il y a de quoi se réjouir et mettre ses oreilles en feu avec les grands fous folk-métalleux d’Ensiferum (vive les drakkars!), les Helvètes de Samael (vive les trucs du futur), les vieux de la vieille AQME (vive nos 14 ans!), les Genevois de BAK XIII (vive les trucs qui font des bruits de ferraille!), et des plus jeunes mais tout aussi talentueux comme The Mudcats, Smash Hit Combo ou Killing Volts. Ça, ce sera pour la première soirée, histoire de se mettre dans le bain avec ce savant mélange d’artistes bien installés depuis des décennies et des groupes émergents du côté du bout du lac.
Du côté reggae le jour d’après, il y aura de quoi se régaler avec Alborosie & Shengen Clan, The Skatalites, Max Livio ou Basement Roots. Bref, une petite variété d’artistes qui savent mener une scène comme l’on mène une barque ! Bref, il y a de quoi boire et manger, autant au sens propre qu’au figuré.
Malgré les nombreux sponsors essentiels à sa survie, l’Octopode navigue grâce à la motivation et à la loyauté de son Octocrew et de son comité formé uniquement de bénévoles. Il est doux et agréable de constater que l’humanité possède encore un brin d’altruisme et de dévotion pour la cause artistique.
Mais la magie qui réside dans l’Octopode, c’est son côté ‘rassemblons-nous tous, revoyons des vieux potes, passons un bon moment du côté de Genève’.
Les embrassades de fin de nuit embrumées des effluves alcoolisées, les oreilles et le cœur gavés des décibels de nos groupes favoris, nous migrerons péniblement jusqu’à nos lits et canapés afin de clore, comme c’est la tradition maintenant, un été festif et créatif au bout d’un tentacule salvateur. Merci l’Octo !